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La loi des séries
1 avril 2013

Walking Dead saison 3, première partie

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Avec un retard affolant, la saison 3 de Walking Dead. Not that bad, seriously.

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3x01 – Seed

La saison 3 de Walking Dead s’ouvre avec cet épisode tonique et violent. Les survivants ont passé l’hiver, un saut dans le temps que je trouve assez inadéquat – mais il fallait bien justifier la croissance de Chandler Riggs – cependant l’introduction suffit à convaincre : Ces gens en ont chié. Carl est devenu un petit homme, Hershel a de la barbe, Lori est plus enceinte que jamais… Bref ça va faire mal.

Et cet épisode est en effet une bonne surprise. Un enchaînement de scènes d’action pas dégueu du tout. Nos héros découvrent une prison, ils la nettoient, Hershel est mordu, on lui coupe la jambe, ils découvrent des prisonniers. Cela ne va pas pisser plus loin et c’est pas plus mal. Niveaux personnages on constate une espèce de sorte d’amélioration des rapports, mais malheureusement rien qui nous dise clairement que huit mois ont passé et que les relations ont évolué. Les scènes avec Andréa et Michonne ne sont pas assez longues et intéressantes pour être notables.

Note / B+

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3x02 – Sick

Un nouvel épisode intéressant. La plupart des prisonniers servent de chair à canon, ce qui est dommage. Rick reprend la trame qu’il développe depuis « Nebraska », à savoir tu es avec nous ou tu meurs. Les décès brutaux de Big Tiny, Tomas et (apparemment) Andrew ont chacun leur lot de rage, de furie et de colère engendrée par ce monde. Rick le policier ne pouvait pas cohabiter aussi facilement avec des détenus. Logique.

Reste que l’ensemble est assez frustrant : On aurait aimé connaître ces gens avant qu’ils ne trépassent aussi vite. A part Tomas, on n’a pas vraiment d’occasion d’examiner s’ils sont bons ou mauvais. C’est avec cet épisode que je suis tombé totalement fan de Lauren Cohan qui m’a littéralement révélé son talent au visage lors de la conversation avec son père mourant (Et joli chassé-croisé avec Beth : Maggie devient pessimiste alors que Beth a foi en la vie – belle évolution des personnages). Mais Hershel survit, apportant un peu d’espoir au groupe. La relation Rick/Hershel reste excellente. Celle entre Rick et Lori complètement inintéressante, elle a atteint un point de n’importe quoi assez béant.

Note / B+

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3x03 – Walk with me

Et ainsi commença la descente aux enfers d’Andrea. Elle et Michonne se retrouvent acoquinées à Woodbury. Quand on a lu le comics, les attentes sont énormes. Déjà, le Gouverneur TV réussit quelque chose que le gouverneur BD arrivait difficilement à provoquer : Il est particulièrement séduisant. Passé ce détail, David Morissey est excellent, et la série, pressée par ses obligations de série, décide de ne pas dévoiler dès maintenant aux personnages qu’il est un salaud fini mais de maintenir une ambiguïté – bon plan, ça va permettre de faire plusieurs épisodes bien chiants et certains personnages vont passer pour des abrutis ! Ses petits sourires en coin sont absolument flippants. Le retour de Merle est très bon puisque le personnage semble avoir évolué. Ses interactions avec Andrea sont étonnament sympas. Mais plus encore, c’est toute la manipulation du Gouverneur, révélée intégralement à la fin, où on prend conscience que monsieur a peut-être une belle façade, mais il a également un sacré côté sombre. Un bon épisode d’introduction.

Note / A-

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3x04 – Killer Within

Un épisode choc surtout à un stade aussi peu avancé. Une des devises de Walking Dead, c’est « No one is safe ». Ici en effet, avec la mort brutale de Lori, on a bien conscience que personne n’est à l’abri d’une mort affreuse. Sarah Wayne Callies a été excellente après deux saisons assez poussives ou son jeu approximatif a fait grincer des dents, et cette mort a délivré tout son potentiel émotionnel. Et de même, le fait que Carl doive lui tirer dans la tête pour éviter toute réanimation est absolument horrible. C’est probablement, encore à ce jour, la scène la plus vrille-tripes de la série. Le coup du gosse qui doit shooter sa mère pour éviter qu'elle ne devienne un zombie, c'est digne de La Colline a des yeux quoi. La course de tous les côtés pour tenter de retrouver le « killer » est, de même, effrénée et passionnante. La scène entre Rick et Oscar est pas mauvaise du tout - mais il ne faut pas trop en espérer de ce côté là.

Reste que : La mort de T-Dog est un gâchis immense, ce personnage n’ayant servi à strictement rien au cours de ses deux saisons d’apparitions, que Carol est décidément bien la mère de sa couillonne de fille (on apprendra en suivant les à-côté du tournage que les auteurs ont pensé un moment la tuer), et que c’est à partir de maintenant qu’on constate que toutes les scènes avec Andréa vont furieusement nous gaver. Oh et Merle qui essaie de la draguer, c’est juste malaise à tous les étages.

Note / A-

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3x05 – Say the Word

Frustration immense que cet épisode. Michonne quitte Woodbury mais pas Andréa, la faute à… Michonne qui ne lui explique rien de ce qu’elle a pu constater. Michonne qui est, sur cette première moitié de saison, un simple concept : « Femme noire badass avec un sabre ». Elle ne sera développée qu’à l’épisode 12 ce qui est bien juste. Du coup Andréa passe vraiment pour une neuneu, et Laurie Holden se retrouve vraiment, sur cette (moitié de) saison (la suivante lui sera légèrement plus profitable sur la fin), à jouer de la merde mal écrite. C’est terrible quand on connait l’actrice, sa carrière et son passif. Elle est loin d’être mauvaise (Elle a juste illuminé les dernières saisons de The Shield !) et on lui donne ici à jouer ce qui s’apparente proprement à du caca scénaristique. L’actrice est condamnée à jouer une femme stupide et facilement manipulable. Pire encore quand on connait la Andréa du comics qui est tellement, tellement meilleure…

Par contre excellente scène avec Maggie et Daryl (Norman Reedus est qui plus est un acteur merveilleux) dans la crèche, c’était délicieusement glauque. Un épisode de transition, assez plan-plan, sauvé par Daryl notamment à la fin – et heureusement, Judith gardera le nom de « Little Ass Kicker ». La scène finale avec Rick est tout juste suffisante pour faire un cliffhanger convenable.

Note / B

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3x06 – Hounded

Passons sur Andréa qui n’a apparemment aucun neurone et qui semble même contente d’être dans une ville où on simule des combats d’arène avec des zombies captifs (Duh). L’épisode tire sur une corde usée. Les scènes avec Michonne sont toujours aussi bonnes, mais j’aimerais en savoir plus sur elle, plutôt que de la juger sur sa façon de manier le sabre (cependant hypnotique, je dois bien avouer...)

Pire, la scène entre Merle, Glenn et Maggie. Merle se plaint depuis le début qu’il veut voir son frère. Il a une occasion en or avec Glenn. Il aurait pu poser toutes ses armes et les suivre bien gentiment. Il aurait pu ainsi retrouver son frère. Mais apparemment sa petite loyauté de merde avec le Gouverneur a plus de valeur. Joli sens de la famille, mec. C’est admirable...ment con.

Rick est étonnamment le haut point de l’épisode. Les scènes avec le téléphone sont étouffantes, bonnes, un peu gênées par l’enchaînement des scènes (Syndrome 18 miles out), mais réussies. Mais c’est un peu léger.

Note / C+

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3x07 – When the dead comes knocking

Excellentes scènes à Woodbury, les actes de violence sur Glenn et de violence psychologique sur Maggie étaient très réussis (Crédibles, quoi, convaincants) et le coup porté à leur relation est bien construit. La partie avec Andréa, Milton et le petit vieux était foutrement chiante en comparaison. L’intégration de Michonne dans la prison est assez maladroite, mais on va dire que ça colle, grossièrement. Steven Yeun et Lauren Cohan prouvent cependant totalement leur place dans le casting, face à de tout aussi excellents Michael Rooker et David Morissey. Bon épisode dans sa généralité même si ça fait clairement transition pour l'épisode suivant.

Note / B+

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3x08 – Made to Suffer

L’attaque est confuse, mauvaise, des remerciements peuvent être faits aux fumigènes pour permettre à Andréa d’être toujours plus bête et d’avoir en plus une bonne raison à cela. Oscar meurt pour permettre à Tyreese de rejoindre le cast (Ce qui amènera de nombreux commentateurs à penser que la série est au bord du racisme : T-Dog meurt pour laisser sa place à Oscar qui meurt pour laisser le champ libre à Tyreese. Ça fait quand même un sacré turn-over de personnes de couleur).

L’introduction de Tyreese est pas mal, Carl qui la joue Directeur de la vie à la prison… moins. Par contre Tyreese qui refuse un pistolet pour mieux finir son amie au marteau… Non quoi.

Le combat entre Michonne et le Gouverneur n’a pas vraiment de base scénaristique (Il a essayé de la faire tuer, certes) mais il est foutrement bien mis en scène. La pauvre petite Penny meurt (encore), des bocaux sont brisés, un gouverneur est éborgné… Baston, baston baston !

Et puis Andréa arrive. Elle voit les bocaux, elle voit la gamine zombie. Et madame demande à Michonne de partir parce qu’elle est méchante. Mais putain, meuf, buy a fucking brain !! Des bocaux avec des têtes de zombies dedans ! Ça ne souffre d’aucune justification ! C’est juste TORDU ! Mais non, madame est amoureuse ! Madame pardonne ! Il lui sort une vieille justification genre « J’avais du mal à m’accrocher à la vie, ça me rappelle pourquoi je vis » mais NON QUOI ! Andréa, combien de justifications débiles va-t-il encore te FALLOIR avant que tu COMPRENNES que tu fréquentes un MALADE DANGEREUX ???

Le cliffhanger final avec le chassé-croisé Daryl, Merle, Andréa et le Gouverneur est génial. Pour le moment.

Note / A-

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