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La loi des séries
1 novembre 2014

18x05 - Le Buisson Ardent

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Lorsque Cartman apprend que le père de Butters possède un drone, son sang ne fait qu’un tour : Il doit l’essayer. Cette séance d’espionnage amène à un évènement qui marquera l’histoire de la ville à tout jamais, et à un épisode qui veut faire beaucoup de choses sans parvenir à faire grand-chose au final.

Cette semaine, nous avons en effet un épisode qui traite des drones, de la pilosité pubienne des femmes, de l’espionnage excessif et de ses conséquences néfastes, de l’affaire Ferguson et de Jennifer Lawrence.

Je sais. C’est beaucoup. Et c’est précisément ce qui dessert l’épisode. Parce que sur tout ça, il y a peu de choses qui retiennent l’attention. L’intrigue drones, portée par Stephen Stotch entre autres, était des plus discutables. Même si c’était amusant de voir monsieur croire aveuglément que son drone était possédé, c’était très vite saoulant. J’attendais juste que Butters dise à son père « C’est ma faute » pour que le pauvre type se sente tout couillon. Mais ça ne va jamais vraiment nulle part et c’est dommage.

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L’affaire des drones amène respectivement à l’affaire Ferguson et à l’affaire Jennifer Lawrence. J’avoue ne pas avoir été du tout lassé par les blagues sur la pilosité pubienne féminine. C’était South Park dans toute sa splendeur machiste, et j’ai bien kiffé. Sur Ferguson, c’était plus un petit clin d’œil qu’une réelle satire, mais ça avait au moins le mérite de ne pas être un prêche. Concernant Jennifer Lawrence j’ai adoré la position ambiguë en mode C’est pas bien / Elle pouvait aussi ne pas faire les photos / Personne n’a regardé. C’était plutôt bien trouvé et j’ai apprécié que l’intrigue Stotch vienne rejoindre ça d’une aussi belle manière.

Plein de petites scènes plaisantes en fait. L’épisode était même plutôt agréable à regarder, l’utilisation sporadique des citoyens de South Park, la petite intervention de Kyle, l’excellente scène de la réunion des parents (Avec cette magnifique réplique de Stuart McCormick) et ce Cartman-Butters aux petits oignons.

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Joli dilemme moral de Butters sur cet épisode, dommage qu’il n’ait pas été plus expressif dans les séquences avec son père. Mais c’était cool de voir Butters revenu à son meilleur, et Cartman toujours dans ses travers jusqu’au-boutistes et égotiques. La dynamique était intéressante, et ces deux séquences de Butters qui rentre dans Cartman pour le balancer dans les toilettes étaient juste mythiques.

Presque autant que la chanson finale et l'humiliation qui en découlait. J'aime quand South Park va jusqu'au bout d'une blague débile pour la transformer en quelque chose de totalement absurde.

C’était un bon épisode, j’ai un peu la flemme de tout développer mais j’en ai été satisfait dans la grande majorité.

Les plus :

+ Un épisode drôle

+ Cartman – Butters de qualité

+ Trop de satires mais en subtilité et sans sermons, du coup ça passe

+ Les plaisanteries autour du buisson

+ La chanson finale

Les moins :

- Trop de sujets à traiter, impression de fouillis

- Intrigue Stephen Stotch en deçà du reste

Note / B

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